La graisse du cochon cuit le cochon!

November 19, 2010

Communiqué sur la réoccupation de la Rue de l’industrie 24

Dans la nuit du 18 novembre nous avons réoccupé l’immeuble, toujours vide, de la rue de l’industrie 24. Nous retournons ainsi dans le premier de nos squats.

Cette fois nous nous sommes décidéEs pour une nouvelle forme d’occupation : profitant des barricades déjà installées par la police, nous sommes prêtEs cette fois à tenir le siège et s’il le faut nous pratiquerons une autre forme de résistance que celle utilisée jusqu’à présent. Nous avons de la nourriture pour plusieurs semaines, du bois pour le chauffage, des bougies et des livres. On ne nous empêchera pas de vivre la vie que nous souhaitons!

Carl-Alex Ridoré va surement répondre de la même manière froide habituelle et nous envoyer une unité d’intervention pour nous évacuer, sans dialogue possible. Comme d’habitude le préfet va utiliser de faux prétextes pour cacher ses véritables motifs qui sont qu’il ne tolère pas que des gens vivent en dehors du moule imposé par les autorités qu’il représente.

Nous serons prêtEs.

Nous sommes en mesure de prouver à l’aide d’une expertise officielle que son argumentation sur les risques en matière de sécurité à l’espace Boxal était une mensonge. L’espace Boxal, tout comme la Commanderie et la Vanerie font partie des lieux qui avec la gentrification de Fribourg sont enlevé à la culture.

Peut-être que grâce au manque de prise de conscience et à l’apathie des fribourgeoisEs, l’Obama de fribourg pourra bientôt se réjouir de recevoir le prix nobel de la paix dans les chaumières. Pourtant, Monsieur Ridoré comme le disait déjà votre père « La graisse du cochon cuit le cochon.»

Nous n’oublierons jamais les deux semaines passés dans l’espace Boxal. Nous avons réussis à redonner vie à un endroit abandonné en nous basons sur la coopération et l’entraide. Nous avons prouvé toute l’utilité d’un tel lieu : Durant ces deux semaines neuf groupes de musiques et plusieurs Djs ont remplis la maison jusqu’au petit matin. Nous avons proposé des  projections de films, géré un infokiosque, une fripperie et avons offert des locaux gratuits à plusieurs artistes dans le besoins.

Nous n’avons pas eu de problèmes de violence, de discrimination ou de domination.

Le grand nombre de visiteurs que nous avons eus nous a considérablement renforcé et encouragé.

Merci à tout celles et ceux qui nous ont soutenus.

Collectif Raie Manta

raiemanta@riseup.net

manta.ch.gg

 

 

Das Schwein schmort im eigenen Fett.

Communiqué zur Wieder-Besetzung der Rue de l’industrie 24

In der Nacht auf den 19. November haben wir das leerstehende Haus an der Rue de l’industrie 24 wieder besetzt. Wir kehren somit in unseren ersten Squat zurück.

Wir haben uns diesmal für eine andere Form der Besetzung entschieden: Wir verbarrikadieren uns für zwei Wochen im Haus, und werden, falls nötig, eine andere Form des Widerstandes praktizieren. Wir haben genügend Nahrungsmittel und Feuerholz, Kerzen und Bücher um zwei Wochen im Haus auszuharren. Wir lassen uns nicht am Leben hindern!

Carl-Alex Ridoré wird höchstwahrscheinlich wieder denselben kalten Weg fahren und uns ein Sondereinsatzkommando auf den Hals schicken. Ein Blick in das besetzte Atlantis nach Zürich reicht, um die Verhältnismässigkeit als kleinstädtischen Wahnsinn zu entlarven. Und wieder wird er mit billigen Floskeln darüber hinwegtäuschen wollen was seine wahren Motive sind. Wir können mit den entsprechenden Gutachten beweisen, dass seine Argumentation der Sicherheit im Falle des Espace Boxal eine Lüge ist. Der Espace Boxal gehört zu den Immobilien wie der Commanderie und der Vannerie,  die im Zuge der Gentrifizierung Fribourgs den Kulturschaffenden ersatzlos gestrichen wurden. Dank dem fehlenden Bewusstsein der Betrogenen und dem Wohlwollen der Bürgerlichen kann sich der Obama Freiburgs vielleicht schon bald auf einen Hausfriedensnobelpreis freuen. Doch Herr Ridoré, wie es ihr Vater bereits sagte: «La graisse du cochon cuit le cochon.» Das Schwein schmort im eigenen Fett.

Wir werden die letzten zwei Wochen nie vergessen. Es ist uns gelungen auf der Basis von Kooperation und gemeinsamer Hilfe ein Haus wiederzubeleben und darüber hinaus ein Raum für Begegnungen zu schaffen, der in Fribourg seinesgleichen sucht. Wir haben gezeigt, dass ein akutes Bedürfnis nach einem solchen Raum besteht:

In den letzten zwei Wochen konnten neun Bands und viele DJs das Haus bis in die Morgenstunden mit – auch für uns unerwartet –  vielen Gästen füllen. Wir haben Filmabende veranstaltet, einen Infoladen betrieben und Künstlern den Freiraum geboten, den sie brauchen. Wir hatten keine Probleme mit Gewalt und Ausgrenzung.

Danke an alle die uns unterstützt haben!

Kollektiv Raie Manta

raiemanta@riseup.net

manta.ch.gg

Leave a comment